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mardi 19 avril 2011

Un sacré carré d' artistes à la Galerie !

Bernard  LACHANIETTE, collage et acrylique sur papier.



Le nouveau catalogue de Jean SUZANNE, couvre les dix dernières années d' activités .






LOUTTRE. B gravure originale, carte de vœux

Un carré d' artistes exceptionnels est visible en Galerie, avec l' actualité du catalogue de Jean SUZANNE qui retrace son activité de ces dix dernières années.
Avec les rencontres artistiques et les lieux d' exceptions choisis pour l' implantation de ses œuvres, Jean Suzanne nous ouvre le théâtre actif de ses multiples actions et l' accueil humain, chaleureux de ses amis. Le monde de l' art, c' est aussi et surtout une fraternité de points de vues sur le futur de l' univers à travers le spectre original de sa création.
Ce catalogue est disponible en Galerie.
Merci de votre visite ! 

samedi 2 avril 2011

Cadres de peintres

Extrait de Cadres de peintres d' Isabelle Cahn, Réunions des Musées nationaux, Hermann éditeur.



Quelques textes de critiques d' art de cette époque à propos du souci de l' encadrement pour les œuvres de  peintres.


 Le néo-impressionnisme
à la IVème exposition des artistes indépendants
(Pavillon de la Ville de Paris, 22 mars-3 mai 1888)

[ Dubois-Pillet ]
Sous la lampe : l'abat-jour à historiages japonais concentre la clarté sur un tapis vert à bande multicolore ; au mur, une marine impressionniste devinée. La toile s'entoure d'un cadre en couronne où circuitent de franches variations violettes. Le cadre sort de sa neutralité, prend une existence propre. Est-il peint pour la mise en valeur du tableau ou vice-versa ? Question en quoi réside l'inconvé­nient de cette polychromie, renouvelée des tentatives moins systématiques et déjà anciennes de Gauguin et de Mary Cassat. L'essai de M. Seurat est plus lici­te, sauf réserves.

[ Seurat ]
Les avantages du cadre blanc sont bien évidents. Aussi M. Seurat, loin d'adopter le cadre en couleur, note simplement sur son cadre blanc les réactions des cou­leurs voisines. S'il s'arrête, c'est fort bien. Mais parfois ce cadre, influencé par le tableau et qui, jusque là, reste philosophiquement blanc et abstrait, il l'imagine circonscrivant dans la réalité le paysage et, selon la logique de cette inutile hypothèse, il le ponctue d'orangé ou de bleu suivant que le soleil est derrière ou devant le spectateur, suivant donc que le cadre est dans la lumière ou dans l'ombre : et le cadre, tout en restant blanc, acquiert, comme dans le système de M. Dubois-Pillet, une réalité absurde.
Félix Fénéon
L'Art moderne de Bruxelles, 15 avril 1888 Œuvres plus que complètes, t. I. 1970